La RC et l’impression 3D (partie 2)

Bonjour les gens, comme promis dans cet article nous allons découvrir le projet OpenRC. Open parce que “open-source” donc disponible et modifiable à tout le monde et RC parce que, et bien, vous voyez quoi!

Les modèles Open RC

On trouve quelques modèles différents dans ce projet. Au départ on trouvait un modèle 4 roues motrices, adapté en piste et en buggy, ou tout était imprimé sauf les amortisseurs, les cardans, les fusées et les roues.

Comme vous le voyez, ce modèle reprend des concepts communs au modèle du marché, mais voila il utilise quelques pièces non-imprimées… Parallèlement, on a vu apparaitre un modèle de Formule 1, entièrement imprimé en 3D, y compris la carrosserie

Ce concept particulièrement intéressant sur deux points. Le premier c’est que les pneus sont imprimés en 3D avec du filament flexible. Le second c’est que la voiture ne comporte pas un chassis et une carrosserie mais fonctionne plus comme un exosquelette. On trouve plein d’images et de vidéos sur internet sur ce modèle, mais une chose apparait rapidement évidente: les gens qui impriment ces voitures connaissent peu la RC.

L’électronique

C’est le premier souci. Souvent on voit des voitures imprimées en 3d avec une électronique qui ne colle pas du tout à ce qu’on utilise couramment. Par exemple, il n’est pas rare de retrouver des moteur et des variateurs de drone dans la petite F1 ci-dessus. Ca fonctionne certes, mais sans frein vous allez vite pour heurter à des soucis (et probablement des obstacles).

100% imprimé

Aussi cool que cela puisse paraitre, imprimer la totalité de la voiture est une mauvaise idée. Il y a des choses qu’on ne peut pas faire correctement avec les matériaux disponible, le plus flagrant étant les pneus. Le filament souple utilisé ne peut en rien rivalisé avec des pneus en caoutchouc

L’échelle

Le redimensionnement des pièces étant facile avec un slicer (le programme qui prépare l’impression), on trouve des voitures à des échelles variées. Meme si ce n’est pas un problème en soit, si vous devez commencer à utiliser des pièces du marcher, même dans un usage détourné, cela va vite devenir compliqué

Le meilleur des mondes

A partir d’ici, il est important de comprendre que je vais exposer mon avis, et pas la vérité absolue des faits. Vous êtes libres de faire comme bon vous semble, j’essaie juste de vous faire partager mon expérience.

La première chose à faire lorsque vous voulez créer une voiture imprimée est de savoir pourquoi. C’est trivial, mais demandez-vous ce que vous allez en faire, si elle doit durer, faire de la compétition ou juste de l’étagère.

Ensuite il faut vous demander les équipements dont vous allez l’équiper: transmission intégrale, différentiels, suspensions, et même direction sont des éléments qui vont rapidement complexifier votre design. Afin de mieux situer la chose nous allons partir d’un concept élaborer par Bastien De Marco dans le cadre du désormais célèbre genevamodelcars.

Le cahier des charges

Tout d’abord, nous sommes partis d’un constatation simple. La RC est un hobby couteux et complexe. Aujourd’hui n’importe quel débutant doit sortir un budget conséquent et faire face à une multitude de concept mécanique pour faire marcher correctement son modèle. Quand je dis correctement, je ne parle pas de casse ou d’usure, mais juste de plaisir. Un modèle qui vous ennuie 90% du temps finira par ne plus sortir de sa boite. Le cahier des charges se veut donc très simple:

  • Le modèle doit être en grande partie imprimable (90%).
  • Le cout d’impression doit être raisonnable.
  • Mécaniquement il doit être très simple.
  • Électroniquement, il doit utiliser des composants standard, qu’on pourra recycler par la suite.
  • Le modèle doit être facile à conduire

Un kart dans la manche

Le kart gemc

Ce petit modèle présente plusieurs avantages. Il est à l’échelle 1:12e, propulsé par un LiPO 2S shorty et un moteur Mabushi 540. A l’avant on retrouve un servo low-profile, mais rassurez-vous des pièces sont dispos pour monter un servo de taille normale. Seuls des vis et un axe arrière en carbone (un tube de cerf-volant) ont été ajoutés en plus des roues.

Au niveau des celles-ci justement, des modèles de GT12 ont été choisies. Identiques en diamètre aux roues 1:12e traditionnelles, elles sont l’avantage d’être moins larges derrière, ce qui donne un peu plus de réalisme.

Il ne dispose ni de suspensions, ni de différentiel arrière, comme un vrai kart en fait. Cela signifie que la traction sera bonne, mais qu’il risque de sautiller dans les virages et de pivoter violemment.

Une fois imprimée en PLA, ce petit kart, bien que dénué de toute carrosserie, affiche un comportement encourageant. La vitesse est acceptable et il se montre très (trop) incisif du train avant. Son empattement court y est surement pour beaucoup.

Malgré tout, une fois le servo réglé, on peut faire des tours plutôt propres comme vous pouvez le constatez sur cette video:

Des premiers tours encourageants

Il reste maintenant à lui faire une carrosserie avec un pilote et à pousser les tests plus loin, mais clairement cela ouvre des possibilités très intéressantes, notamment en terme de variantes…

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